Enquête pollution : Toyota Prius 3
Côté rejets de CO2, la Toyota Prius 3 frappe fort : elle n'a pas d'équivalent sur le marché. Mais si l'on se penche sur les émissions de vrais polluants, l'hybride japonaise brille moins, et enregistre même une régression par rapport à sa devancière.
Première hybride lancée en série, la Toyota Prius est la chouchoute des écologistes. Mais pour faire figurer sa troisième génération dans notre enquête pollution, nous attendions son homologation définitive. C'est désormais chose faite, et le résultat n'est pas celui que nous pouvions espérer. Avec une note de 848 points, la Prius 3 ne se classe qu'en 266e position de notre classement pollution général (hors CO2), sur 1.238 modèles essence. Et, surtout, elle régresse par rapport à sa devancière, qui se classait à la 17e place. Si les émissions d'oxyde d'azote (NOx) ont diminué, celles d'hydrocarbure imbrûlés (HC) ont quasiment triplé, tandis que les rejets de monoxyde de carbone (CO) sont en nette hausse. La Toyota Prius 3 semble donc s'être davantage concentrée sur ses émissions de dioxyde de carbone (CO2), quitte à négliger un peu les vrais polluants.
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